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Stratégie scientifique

Les pathologies respiratoires ont un impact médical et socio-économique très important. L’organisation mondiale de la santé (OMS) classe ainsi les pneumonies et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) parmi les dix principales causes de décès au niveau mondial, ce qui représente près de 10 millions de décès par an. En Europe, les coûts directs des soins associés représentent à eux seuls au moins 55 milliards d’euros annuellement, et lorsqu'on tient compte des conséquences indirectes (incapacité, années de vie perdues), les coûts atteignent près de 380 milliards d’euros.

En dépit de cette situation critique, les traitements existants sont limités car s’ils soulagent certains symptômes, ils sont rarement curatifs. Ces données soulignent donc le besoin urgent de développer une recherche innovante visant à mieux comprendre la physiopathologie des maladies respiratoires et à élaborer des dispositifs de thérapies ciblées plus efficaces.


C’est précisément la mission que s’est fixée le CEPR, grâce aux expertises multiples et complémentaires existantes au sein de ses 3 équipes.

L’effectif du CEPR inclut en effet des immunologistes, des microbiologistes, des biochimistes spécialistes des protéases et des anti-protéases, des experts des aérosols thérapeutiques, des experts en modèles murins et primates de pathologies pulmonaires ainsi que des cliniciens, bénéficiant d’une reconnaissance nationale et internationale dans leurs domaines respectifs. Cette diversité est une richesse qui permet le développement d’une recherche à la fois collaborative, translationnelle et productive visant à améliorer les traitements des pathologies respiratoires.

                      

Dans les années à venir, les avancées thérapeutiques proviendront de la découverte de nouvelles cibles et/ou de molécules anti-inflammatoires et anti-infectieuses mais également de l’amélioration des médicaments actuels, via la modification de leur index thérapeutique, de leur pharmacocinétique ou de leur ciblage en modifiant par exemple leur modalité d’administration (e.g. aérosols…). C’est dans ces directions que s’inscrivent aussi les travaux du CEPR. 

Il est important de souligner qu’en France, très rares sont les laboratoires développant une recherche axée à la fois, sur les mécanismes d’infection respiratoire et d’inflammation dépendant de la protéolyse ainsi que sur les moyens de les prévenir à l’aide de thérapies ciblées.